
Post Title → Prom Hairstyles for Long
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Vintage Glamour with a touch of Modern Elegance
Dress like a classic Hollywood star with Looking Glass (www.antiquedress.blogspot.com). Looking Glass first launched its label in 2006 and are now sucessfuly stocked in over 100 stores throughout the UK and Europe.
Looking Glass, as a brand seems to embody everything we have perhaps been missing in women's clothing for some time. 'The celebration of the female form' and this is exactly what the Looking Glass label is all about.
Looking Glass offer something entirely independent to what we are currently seeing on the High Street. Creative designers, Emilie Barson and Claire Davey, armed with a dedication of design behind them and a strong fashion background, the pair have produced the powerful identity that is Looking Glass. With an eye for detail, they have produced a special collection for you to buy on line, beautifully cut skirts and dresses, nipped in at the waist; pussy bow printed blouses and tailored shirts. Every product is unique, to achieve a glamorous and feminine appeal to any outfit.
This brand has a vintage theme that encapsulates the true feminine form. The vintage styling of Looking Glass translates beautifully with the modern woman's wardrobe and suits every occasion. Looking Glass decided to launch (www.antiquedress.blogspot.com) and create another element to their already fabulous collections. A limited collection has been designed purely for the website. (Looking Glass's main collection and boutique are found on (www.antiquedress.blogspot.com)
Online purchases can be made instantly and you don't even need to leave your house. Be the first to win a Looking Glass Dress by answering this question.
Name the two designers of Looking Glass?
Please email your contact details and answers to (www.antiquedress.blogspot.com), putting into the subject heading Looking Glass my space competition.It is only since January 2008 that I have found my own personal style. In high school, when fashion began to matter to my peers, I was tall, overweight, and uncomfortable in my own skin. Proclaiming my detest for anything fashion was my way of consoling myself when articles of clothing didn't fit. I fell into the tshirt and jeans rut that so many Americans become accustomed to and it wasn't until my last day of a year-long in France that I began to pull myself out. While driving me to the airport, my boyfriend at the time suggested that I try to lose some weight and gain control of my body. He said: "Do this for you. You will feel so much better." I knew he genuinely hoped that I become healthier and gain more confience and that was all I needed to kick start the transformation.
Less than a year and 46 pounds lighter, I have finally begun to find my style. I walk taller, wear heels with confidence, and scrutinize every potential wardrobe find. Rather than having to choose from a few items that barely fit in a dressing room, everything fits and I am able to choose what I like best. I am able to walk into any store with confidence rather than returning to the few boring staples I know will fit.
Loosing so much weight required me to buy a whole new wardrobe and thus to make a new beginning for myself. I left no stone unturned. In the process I have acquired a new black classic winter coat (Anne Klein), new everyday purse (black Longchamp Le Pliage), short peacoat (black double-breasted Banana Republic), and evening clutches (great great aunt's old Gucci). With the exception of tennis shoes I created an entire new footwear wardrobe including black and white flats (Tahari), low classic black pumps in leather and patent leather (AK Anne Klein), light blue kitten keel peep-toes (Linea Paolo), and fun pumps in a red and white pattern (Arturo Chiang). I have added dresses to the mix and streamlined my skirt looks.
I choose classic, streamlined looks that flatter my figure and add interesting pieces to lighten them up; a multi-colored necklace my parents gave me for my birthday, a ring found in Dinan, or a pashmina from Budapest. In general, I stay away from trends unless they can be easily integrated into my style and worn for some time to come.
It has taken almost 23 years for me to feel confident, stylish, and chic, and I am embracing it whole-heartedly. It is true that we feel better when we look better and I feel amazing.
FACILE A PORTER, COMME UN KEFFIEH,UN CHÈCHE,UN FOULARD, OU UN CHÂLE... TOUS LES MODÈLES SONT UNIQUES ET A PETIT PRIX ENTRE 40 ET 50 EUROS...VENEZ SUR MA PAGE POUR TOUS LES VOIR!!!
Bubble Mood launches a new fashion concept : unique items with unique silkscreen designs.
Thanks to the silkscreen process, Bubble Mood customizes clothes and accessories with unique designs.
The first sale of our Silkscreen items will take place in Paris in December.
We keep you posted !
Le nouveau parfum de Jean Paul Gaultier "Madame" est en vente à Paris depuis environ 10 jours en exclusivité et uniquement chez Séphora Champs Élysées et les Grandes Galleries Haussmann. Mais il est en vente en magasin depuis aujourd'hui!
Pour incarner son tout nouveau parfum féminin, le créateur a choisiAgyness Deyn, la top anglaise ex-égérie de Burberry. Jean Paul Gaultier a déclaré lors de la soirée de lancement du parfum (3 juin 2008) dans le Marais à l'Espace Pierre Frey "Elle représente le modernisme, le dynamisme et aussi l'ambiguïté de Madame".
Dans son flacon rectangulaire légèrement rosé, cette nouvelle fragrance se présente envoûtante avec une senteur florale (orange) avec de forts accents de rose et une belle note de grenadine.
JPG n'a pas délaissé son fameux "buste", non , il est toujours présent, il est en effet sculpté au dos du parfum. "Madame est libre et en pleine transformation". C'est par cette phrase que l'on comprend mieux le spot publicitaire, car l'égérie stricte au début du clip se métamorphose en femme sexy et électrique. «Saint Laurent a libéré les femmes bien avant moi, maintenant elles sont énergisantes et électriques» ajoute le couturier.
Vendredi dernier je suis allée aux Grandes Galleries Haussmann pour "essayer" cette toute nouvelle fragrance. Dans un premier temps, j'ai trouvé ça trop fruité (l'orange est très présente) et 5 minutes après, leparfum était plus agréable. Mais c'est un parfum qui a ducaractère, il dégage une certaine énergie et il est éléctrique comme son égérie, Agyness Deyn.
Voici quelques perles de mode que je viens de trouver dans les abysses du net...elles sont jeunes,et d'une maturité à toute épreuve.
Mon choix se porte en premier sur la plus "pointue" des fashionnatas:son nom, Jane ALDRIDGE,16 ans une vraie "fashion addict" cultivant une obsession particuliérement poussée pour les chaussures!Sur son blog,www.seashoes.typepad.com,elle s'expose en toute extravagance "modesque", virées shopping, quand elle ne chine pas dans le spuces newyorkaises ou sur eBay....bref cette "petite" à l'âme d'une grande son look pointu et sophistiqué lui a valu de poser dans TEEN,Refinery29...
La seconde serait KRISTIN FERRANDINO, 14 ans, elle ne suit pas la mode elle invente les tendances.En avril 2008, Elle crée son propre magazine de mode online!www.primmagazine.com,Un meltingpot de branches attitudes,de désigner inconnus, et de chanteurs hors normes,comme elle.....
je finirais par ma préférée car la plus "vintage",Arabelle SICARDI, du haut de ses 15 printemps ,cette poupée se présente comme une "fashion pirate",elle ose,mélange,émulsionne les couleurs,dérange et bouscule les codes du "bien sayant",résultat son blog-www.fashionpirates.blogspot.com-lui ouvre les portes des pros, Arabelle pose également pour TEEN VOGUE......
Alice MacCall, styliste Australienne,, créatrice reconnue depuis plusieurs années dans les pays anglosaxons, présente ses collections ultra féminines et un rien décalées dans la boutique de Cancan, au coeur de South Pigalle "SoPi", cette boutque de prêt à porter présente également d'autres créateurs internationaux mais pour l'heure je vous invite à visionner quelques "pics".
Une aubaine pour une fan de fringues, chaussures, sacs, bijoux et autres accessoires comme moi...moi qui n'ai jamais mis les pieds que dans des salons professionnels consacrés aux jeux vidéos ou au salon du chocolat...et encore.
Le salon du prêt à porter est lui aussi un salon professionnel, mais allez savoir pourquoi, voir des créateurs vendre leurs sacs, jupes, robes, blouses, chaussures et autres ça m'amuse plus que de voir des éditeurs japonais essayer de nous vendre des coachs de tenue de baguettes pour DS. Pas très professionnel de ma part, j'avoue.
Qui dit salon professionnel dit qu'on n'y rentre pas comme dans un moulin, il faut montrer patte blanche, et ce n'est que muni d'un badge qu'on y rentre...après avoir été dûment scannée par le lecteur code barre du vigile de l'entrée. Ça fait bizarre de subir le même traitement qu'une boîte de conserve...ou un jeu vidéo.
Le salon se tient dans le hall 7 du Parc des Expositions de la Porte de Versailles, sur 3 niveaux:
Niveau 1: les nouveaux venus et les créateurs d'accessoires à travers un "Parcours mode 'créateurs créatifs'"
Niveau 2: les créateurs contemporains "Easy chic & easy glam"
Niveau 3: les nouveaux marché et les accessoires
J'avoue avoir passé beaucoup de temps au 1er niveau pour voir les nouveaux créateurs et fouiner dans la "Box" où étaient installés les designers d'accessoires.
Je n'ai fait qu'un petit tour au 2ème niveau, et ne me suis arrêtée que sur 2 stands au 3ème niveau dont l'un était...mais j'y reviens plus tard.
Mes coups de cœurs et les créateurs que je vais essayer de suivre à partir de maintenant:
♣ Annabel Winship: Imaginez que le Chapelier Toqué en ait marre de faire des chapeaux (et de fêter des non-anniversaires) et se décide à créer des chaussures pour une Alice shoe-addict. Et bien je pense qu'il créerait des chaussures dans le même esprit que celles d'Annabel. La palette d'Annabel ne s'arrête pas au noir, au gris, au brun et au bleu marine, elle contient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, et même quelques autres en plus.
Elle ne se limite pas à l'uni, elle s'acoquine aux paillettes, aux imprimés (fleuris de préférence pour la prochaine saison), aux étoiles, aux strass, aux rubans.
Et tout cela se décline en bottines façon Mary Poppins (je veux, je veux!!), en ballerines adorables (aahhhh je veux aussi) et en escarpins so 60's et so charming (je veux, je veux, je veueueueuxxxx !!!!!!!!!!!!!!!!!!).
La demoiselle est absolument charmante, pleine d'humour, encore plus accro aux chaussures que moi (elle annonce 200 paires dans son placard!). Je crois que je vais vite la contacter pour savoir s'il est possible de venir la voir dans son atelier.
Miss Annabel est vendue - entre autres - au Bon Marché (vous savez où je serai cet après-midi), et sur les sites Sarenza et le Bazar Parisien.
♣ Balianse - Aurélie Maisonneuve: On abandonne momentanément les chaussures pour les sacs et les pochettes, mon autre passion. Les sacs d'Aurélie sont un très joli mélange de belles structures modernes et contemporaines et de beaux clins d'œil résolument rétros. "60's and 70's meet 2K". Tout pour me plaire: ça reste assez classique pour pouvoir porter son sac avec tout et tout le temps, et c'est malgré tout complètement dans l'air du temps, dans la même veine que Brontibay ou Darel.
Son cabas Madras est une merveille, ses sacs et pochettes Pondichéry superbes.
Et vous voulez la cerise sur le gâteau sac? Aurélie participe au commerce équitable. Ses ravissants sacs sont fabriqués par des ateliers indiens qui perçoivent une juste rétribution pour cette production. Un sac à la mode et qui participe au développement d'une communauté. J'adore cette idée.
Aurélie est une créatrice adorable, qui parle avec beaucoup de chaleur et de douceur de son travail, j'ai hâte de la revoir à l'occasion d'une future vente créateurs. Son cabas Madras vert sapin me plaît infiniment, je sens que mon Charlotte et mon Nightingale vont passer l'hiver au chaud, et moi quelque part en Inde...
On peut trouver les sacs d'Aurélie dans différentes boutiques parisiennes (et ailleurs en France). Les adresses sont ici!
♣ Florence Le Maux: Florence Le Maux a bon goût pour les accessoires, elle a beaucoup aimé mon macaron N2. Non, soyons sérieuse, elle a surtout très bon goût pour les sacs à main, surtout ceux qu'elle crée. Son style n'a rien à voir avec celui de Balianse. Ici il s'agit plus du style Zadig & Voltaire ou Jérôme Dreyfus que Brontibay ou Darel. Hype, résolument hype et très pointu. Je suis sûre que Punky connaît les créations de Florence Le Maux.
Dommage que Mlle Le Maux ait été si discrète, j'aurais bien aimé qu'elle m'explique comment elle était passé d'un sac sur le papier (elle a créé son sac Billy's pour les besoins d'un livre) à un vrai sac qu'on porte dans la vraie vie.
L'été prochain Billy's et Baby Billy's (le même que l'original, mais à ma taille) se feront en cuir métallisé, dans des couleurs gaies et girly juste ce qu'il faut, qui iront très très bien avec les chaussures d'Annabel Winship, et dont je dis déjà je veux, je veux, je veux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
A plus de 300€ la merveille il va falloir commencer à économiser, mais ça en vaut la peine.
Ses sacs Faubourg Vintage m'ont également beaucoup plu: du lin vintage, tout simple, parfois légèrement imprimé, et des pochettes venues de portefeuilles, portes-monnaie, trousses à maquillage et autres petites pochettes chinées à droite et à gauche. Une jolie trouvaille pour des sacs tout simples, mais au bon format et pleins de charme bobo.
♣ NDEUR: Un ovni dans la planète chaussures. C'est lui le designer du niveau 3 qui m'a scotchée. Prenez un jeune artiste graphique, ajoutez des escarpins vintage, utilisez le bon solvant, les bons crayons et un peu de vernis, et vous obtiendrez des stilettos d'art. Des stilettos classiques devenus en quelques savants et superbes coups de marqueur des ouvres d'art uniques. C'est bluffant et très très beau. Je n'ai plus qu'un envie c'est de prendre une de mes paires d'escarpins et de les lui envoyer. Ca tombe bien, ça peut se faire, il suffit d'aller sur Etsy!!
Malheureusement l'artiste - Matthieu Missiaen, c'est un Français - n'était pas là, il était à Toronto où il vend ses pièces dans différentes boutiques et galeries. J'adorerais prendre un café avec lui pour savoir comment on passe du graphisme à du graphisme sur des escarpins extrêmement féminins.
le résultat est en tout cas génial.
Voilà pour mes gros coups de coeur. Il y a ensuite d'autres créateurs chez qui j'ai vu des choses qui m'ont beaucoup plues:
♦ Béatrice Puysségur: Béatrice est une créatrice lyonnaise qui ne travaillait et présentait ses collections qu'en showroom...jusqu'à avant-hier, date où elle a ouvert sa première boutique à Lyon. En plus d'être une femme charmante, Béatrice crée de jolies robes, jupes et vestes assez classiques, très féminines, fraîches et pleines de gaité. Ses créations me font penser à Tara Jarmon pour ses imprimés fleuris et ses coupes si féminines, et à Courrège pour les matières originales (des tissus découpés au laser) et ses formes très 60's et baby-doll.
Pour les lyonnaises, la boutique est située 18 rue Auguste Comte dans le 2ème arrondissement.
♦ Gaëlle Barré: Si j'ai été charmée par les créations délicieusement rétro (qui doivent beaucoup plaire à la Méchante) de cette demoiselle qui a une boutique rue Keller, j'avoue avoir été un peu déçue de son accueil peut-être dû à de la timidité et au fait que je n'étais pas une acheteuse mais une simple visiteuse. J'aurais bien aimé discuter avec elle de ses inspirations et de son travail mais ça n'a pas été possible.
Tant pis, j'irai voir en boutique si je trouve les réponses à ces questions.
♦ Hanka_ïn stonen'chain addiction: Le site est malheureusement en construction. Ils créent de jolis bijoux en argent et en pierres fines, jade, etc. Interdiction de prendre des photos, rien sur leur site, hum, il va falloir attendre un peu pour voir tout ça. Leurs bijoux m'ont fait penser à Elia Stone et à quelques jolies créatrices de bijoux que l'on voit au Bon Marché. C'est très simple, épuré, assez intemporel, et ça a l'air bien fait. A suivre donc.
♦ Et en vrac, des très belles rayures + fleurs japonisantes qui font beaucoup plaire à Balibulle chez Ecru, ainsi que de belles soies imprimées tie & dye. Je ne suis pas sûre que les collections habituelles de cette marque me plaisent, mais leurs imprimés noirs sur fond crème pour l'été prochain sont magnifiques.
Une chouette marque coréenne appelée How and What, dont les créations mélangent le rétro (40's to 60's) et le contemporain (nuances sourdes, coupes modernes) mais dont je n'ai pas pu trouver le site internet ni avoir une carte ou une documentation. Dommage, leurs modèles vendus uniquement en Asie pour le moment m'ont beaucoup beaucoup plus.
Les créations de La Fabrique - pas sans rappeler le style de Maje ou de Sandro - ont également retenu mon attention, surtout leurs vestes et leurs manteaux, aux coupes très Jacky O et aux tissus et imprimés très très actuels. La marque est italienne, leur créatrice est française, mais allez savoir pourquoi ils n'ont pas de distributeur en France. Tout n'était pas à mon goût, mais leurs vestes et leurs sacs à main m'ont emballée.
Bien sûr les créateurs qui commencent à être connus étaient là aussi: Jérôme Dreyfus, Brontibay, Heimstone, Brontibay, Corpus Christi, Gaspard Yurkievich, etc. Je m'y suis arrêtée, j'ai regardé ce qu'ils nous préparaient pour le printemps prochain, mais cela présente un peu moins d'intérêt pour moi de vous en parler.
Les sacs à franges bleu Klein de Jérôme Dreyfus sont superbes, la collection Heimstone est ravissante, les stilettos de Gaspard Yurkievich à tomber, mais tout ça on le sait déjà, alors place aux petits nouveaux.
Dès la fin du XIXe siècle, l'uniforme du marin se glisse dans les placards des particuliers. Adopté dans la mode enfantine, d'abord en Angleterre puis dans toute l'Europe, il conquiert les élégantes de la Belle Epoque. La femme émancipée s'en empare, tandis que la haute-couture naissante y puise déjà son inspiration.
Officier ou matelot, tricot rayé, pantalon à pont ou pompon rouge : au-delà du dress-code, l'inspiration se nourrit d'un puissant imaginaire.
Copiée, détournée, sublimée, la tenue du marin est passée, de 1850 à nos jours, du pont des navires au podium des défilés de mode. Au coeur de l'exposition, une sélection de modèles extraordinaires de Jeanne Lanvin à Jean-Paul Gaultier en passant par Chanel, Margiela et Givenchy, témoigne de cette influence.
Les grands créateurs projettent aussi dans leurs collections tout un imaginaire onirique, mêlant des images du marin fantasmées, inspirées par des lectures ou des films mythiques.
L'exposition présente ainsi quatre figures de marins emblématiques à travers une sélection d'extraits de films, de livres, de photographies et de documents iconographiques : le marin idéal, l'aventurier, le "mauvais garçon" et le tatoué.
Il y a deux choses que j’adore dans la vie. Proenza et Schouler. Non en fait 3. Quand mon père me dit “c’est bien ma fille la mode, oui pourquoi pas après tout. Ca te va bien. Mais alors lance-toi dans l’épistémologie de la mode, pour te distinguer des autres. Parce qu’il faut garder à la mode toute sa légèreté mais surtout fuir sa superficialité. » En voila un conseil de Papa, pas spécialement avisé mode du tout, qu’il est bon ! Donc je décrète aujourd’hui que mes trois idoles masculines sont : mon père, Lazaro Hernandez et Jack McCollough. Et pour rendre hommage aux trois en même temps, voici les raisons précises du pourquoi Proenza Schouler me procure autant de bonheur et pourrait vous en procurer tout autant.
Tout d’abord parce que les inspirations des deux jeunes hommes sont saines car a priori antithétiques : la couture française d’un côté avec Dior ou Chanel, le grunge américain de l’autre avec Nirvana. C'est-à-dire l’équilibre parfait entre le grand n’importe quoi, le néo punk destroy et la rigueur et l’élégance frenchie. Et aussi parce que certaines de leurs créations sont nées de l’idée de pliage des petits avions en papier. Une régression créative qui donne des volumes et des détails de coupes symptomatiques parfaits.
Ensuite parce que lorsque les papesses de la mode Suzy Menkes, Hilary Alexander et Anna Wintour ( respectivement du International Herald Tribune, Daily Telegraph et Vogue Us) soulignent de concert, et ce dès les débuts, le talent de ces deux jeunes gens, on s’interroge puis en toute bonne foi on se pâme. Houpette haut perchée, look obsolète ou frange austère ne doivent en rien nous détourner du droit chemin souvent tracé par ces dames avisées de la sphère mode… C’est justement grâce à Mme Wintour, que les deux acolytes décrochent au sortir de la Parson’s School où ils ont réalisé leur collection de lauréats à quatre mains, un job chez le styliste Michael Kors pour l’un et Marc Jacobs pour l’autre. Premiers pas avant que miss « je fais la pluie et le beau temps de la mode » ne s’approprie leur collection entière pour jouer à domicile.
Troisièmement car la sophistication des sonorités incongrues de ce nom Proenza Schouler (prononcer Pro –N –Za-Sko-Leur) est un indice lexical de succès et d’originalité. En réalité il n’est autre que le cumul des noms de jeunes filles de leurs mamans, quel hommage touchant n’est-ce-pas ? Leurs origines justement se situent aux antipodes, et ce sont ces différences fondamentales qui établissent les bases d’un style pourtant très cohérent où le mélange des idées est un moteur. «Seul, chacun de nous ne serait pas aussi fort, explique Jack. Notre duo est enrichissant, car il est fondé sur des différences quasi irréductibles. On est tous les deux américains, mais avec des références si éloignées qu'on n'aurait sûrement pas été copains au lycée!».
En effet Lazaro Hernandez, le petit brun, élevé dans les jupons d’une mama immigrée cubaine découvre la mode dans son salon de coiffure en lisant Harper's Bazaar, Vogue, Elle...:Jack McCollough, le bellâtre aux yeux azur, ado rebelle en dreadlocks, grandit au Japon avant de rejoindre San Fransisco, quittant sa famille de banquiers
Enfin parce que parmi leurs inconditionnelles, on compte Kirsten Dunst, Chloë Sevigny ou Demi Moore, déjà repérées au premier rang de leurs défilés. Messieurs Proenza Schouler aiment habiller les filles mystérieuses disent-ils. Qu’à cela ne tienne, si anonymat peut rimer avec mystère, tout espoir est permis !
Jack et Lazaro sont installés dans leur atelier de Chinatown, où ils écoutent New Order et Joy Division, on les aime d’autant plus pour cela, et quand ils seront grands ils pensent devenir collectionneurs d’art, amateurs qu’ils sont de Rothko, Basquiat, Duchamp, Yves Klein ou Jean Prouvé...
Avec un tel bon goût, dois-je vraiment m’étendre sur celui de leurs collections….Je n’ajouterai donc qu’une chose : les lunettes sont déjà en boutique (Marc le Bihan), les chaussures arrivent au printemps 2009 avec le concours de Guiseppe Zanotti, les sacs seraient prévus pour septembre et une boutique à New York en 2009…
Je n’ai donc plus qu’une question : mais qui va donc me payer le billet pour la grosse pomme?
Garants de la tendance: Vincent Grégoire, du bureau de tendances Nelly Rodi, caution récurrente des magazines en matière de mode. Pascal Monfort, sociologue de la mode, chanteur de The Shoppings et dénicheur de tendances pour Nike, nouvelle référence médiatique en matière de consommation mode et culturelle.
Photographes : Terry Richardson, l’un des acteurs majeurs de l’avènement du porno chic (choc) à l’image. Responsable des campagnes publicitaires de Sisley, et plus récemment du souffle de modernité qui rajeunit celle de Princesse Tam Tam. Imagerie blanchâtre crue, pour une vision trash de la mode reconnaissable entre mille.
Boutiques: Colette, évidemment, le Temple de la mode parisienne qui brasse aussi depuis plus de 10 ans la faune internationale qui veut trouver du branché à Paris en matière de vêtements, livres, disques, accessoires…La librairie du 107 Rivoli, adresse du musée des Arts décoratifs. Une bibliothèque complète à consommer, qui réunit tous les ouvrages d’univers arty très prisés par la hype.
Réalisateurs: David Lynch, malgré (ou justement) l’ essence impénétrable de son œuvre qui donne lieu à des interprétations parfois hasardeuses…. Pour son génie esthétique au glamour obscur. La vision trash de la jeunesse US de Larry Clark ou la caméra conceptuelle mais très émotive de Gus Van Sant. Et par voie de conséquence des films comme Mulholland Drive, Kids ou Last Days…
Actrice/acteur : Chloë Sevigny, Asia Argento, Vincent Gallo… Des acteurs du cinéma indépendant, de films d’auteurs plutôt que des blockbusters américains qui terrassent souvent par leur inconsistance. Tous trois entretiennent une appartenance underground par des choix cinématographiques mais également esthétiques, très borderline…
Chanteurs/Groupes : Herman Düne, un duo folk indie au look tacky qui préconise l’usage de salles à taille humaine pour ses concerts. Sébastien Tellier, monsieur Eurovision 2008, un romantique tout droit échappé de l’époque des Bee Gees, qui propose une électro-lova à textes, en arborant un look savamment ringard.
Djs : Justice, Daft Punk, les Putafranges, Béatrice Ardisson. Pour commencer, deux duos de garçons. Les premiers ont fait de leur look symptomatique un fonds de commerce complémentaire à leur immense succès disquaire. Les seconds attisent depuis des années la curiosité de leurs fans, constamment cachés derrière des masques.
Les Putafranges, avec un nom retentissant et un style dont les enseignes ont compris l’intérêt (collection récente pour Maje) ou Béatrice Ardisson, reconnue pour sa programmation musicale de l’émission Paris Dernière (produite par son mari), sont les icones féminines du milieu.
Producteurs : Pharell Williams, Pedro Winter. Le premier, invité star des front rows des défilés Vuitton, est un artiste hip hop talentueux qui produit des pointures comme Britney Spears , Justin Timberlake, Gwen Stefani ou Madonna. A chacune de ses interventions les médias crient au génie et le chanteur ajoute un diamant de plus à ses nombreux bijoux.
Le second, fondateur du label Ed Banger, lui-même DJ sous le pseudo Busy P, a produit les derniers succès électro de la décennie : Daft Punk, Justice, Uffie, Sebastian, DJ Mehdi…les incontournables des dancefloors parisiens.
Auteurs : Frédéric Beigbeder, ex publicitaire, ex présentateur TV, ex éditeur, mais toujours écrivain et spécialiste du thème de la consommation, illicite ou pas…Thomas Lélu, plasticien et photographe, auteur affranchi qui prône l’éloge du désordre et de la provocation. Tous deux adeptes de la lunette à forte monture en plastique noire, cultivent un intellectualisme débridé.
Artistes : l’anglais Damien Hirst qui explore le rapport entre l’art, la vie et la mort surtout, comme l’illustre l’un de ses fameux crânes bling bling incrustés de diamants, qui régala la FIAC cette année. L’américain Jeff Koons qui exposait à la rentrée ses sculptures bouées géantes au Château de Versailles. Un parti pris d’art contemporain ostentatoire qui interpelle sans détours.
Présentateur TV : Ariel Wizman, monsieur tendances de Canal +, DJ récurrent des soirées parisiennes et son look absolument maîtrisé.
Restaurant : Pour n’en citer qu’un récent à Paris: Le Chacha. En réalité, un lieu hybride bar, restau et boîte à la fois, détenu entre autres par le producteur et réalisateur heureux d’Asterix , Thomas Langmann. Un rendez-vous chic obligatoire des branchés parisiens à proximité des Halles.
Boîte de nuit : La plus emblématique de la décennie, le Baron. Un des établissements de la Clique, collectif regroupant les acteurs de la nuit parisienne, fondé entre autres par André Saraiva. Plus connu par son prénom de graffeur, André. Le lieu : un ancien bar à entraîneuses devenu boîte pour happy few. Et aussi le Showcase, le Rex, le Pop in…
Bars : le Truskel, un bar ambiance pop british toujours bondé vers la Bourse ou la Flèche d’or , direction Porte de Bagnolet, lieu de concerts et de dj sets d’artistes émergents. Tous deux roots juste ce qu’il faut, pour donner l’illusion à la jeunesse dorée parisienne de s’encanailler un peu. Les autres : Chez Moune, le Point FMR, le Social Club, la Bellevilloise…
Hôtel : Hôtel Amour, un autre établissement du tentaculaire André, situé dans le 9 ème. Outre son restaurant avec patio intérieur, ses chambres au design spécifique sont prévues pour accueillir les 5 à 7 coquins des branchés. L’Hôtel Costes, fer de lance des établissements des frères du même nom, situé dans l’élégante rue St Honoré et son cachet baroque désormais légendaire.
Evénements : le Fooding, une semaine consacrée à la bonne chair, sacralisée par une soirée de remise de prix durant laquelle, les bons vivants parisiens, dégustent les mets raffinés de ce qui se fait de mieux en matière de cuisine.
Rock en Scène, un festival rock qui réunit des têtes d’affiches, au Parc de Saint Cloud jusqu’alors. Notre version française de Glastonbury pour étrenner ses bottes en plastique dans la boue parisienne de fin août.
Blogs : celui des Fluokids, The Sartorialist, Cory Kennedy (fermé depuis peu), Face Hunter. Le blog étant devenu aussi prescripteur que les magazines, les clichés volés des looks les plus pointus de la rue, les frasques nocturnes des people ou les découvertes musicales d’internautes, sont une mine d’inspiration pour curieux voulant flairer les tendances à venir.
Magazines : Clark, Vice, Nylon, Purple … loin d’être les magazines les plus distribués, ils sont de véritables bibles de tendances pour la hype et des catalogues véhiculant son esthétisme trashy. Technikart, les Inrocks pour la musique…
Journalistes : Kappauf, Olivier Zahm… Respectivement du Citizen K et de Purple Magazine. Des icones aux frasques excentriques qui hantent les pages nuits des magazines. Et pas seulement des leur.
Cette liste, loin d’être exhaustive ou cohérente, est à l’image de la hype. Ephémère, inconstante, fluctuante. A l’heure où vous lisez ceci, ce recensement est peut-être déjà obsolète…Il en est ainsi de tout ce qui est ancré dans la tendance. Impactant, grisant mais rarement durable…